lebensraum

Tiré de mon documentaire sur Stalingrad trouvable ici, qui étoffe mes explications.

Le pangermanisme nous a montré que les Allemands désiraient retrouver une Grande Allemagne forte et réunifiée, et Hitler l’a bien remarqué. Cependant, les deux termes ne sont pas liés pour autant, mais il a posé les fondements futurs de l’idéologie nazie d’expansion. L’idée d’un peuple germanique manquant d’espace de vie est donc très antérieure à Adolf Hitler, mais il est celui qui en a tiré les conclusions politiques et militaires extrêmes en le montrant au grand jour, malgré qu’il n’en ait pas forcément fait beaucoup l’apologie. Si on reprend Mein Kampf, écrit entre 1924 et 1925, Adolf Hitler réinterprète le concept de Lebensraum de manière significative en le mettant à jour et en l’exagérant.

Au lieu de chercher à obtenir des colonies extérieures, étant donné que l’Allemagne avait été privée de colonies à cause du contraignant traité de Versailles, Hitler propose plutôt d’élargir l’espace vital de l’Allemagne à l’intérieur de l’Europe même. Cette idée laisse penser une expansion vers l’Est (Drang nach Osten) et renforce l’aspect raciste du concept de Lebensraum, qui devient explicitement associé aux « Aryens » ou à la « race germanique supérieure’’ qui a besoin d’obtenir son territoire pour faire survivre et perdurer la race supérieure, en supprimant les « untermensch » ou les « sous-hommes » don l’Europe était peuplé. Les nazis ont réussi à justifier un envahissement de cette ampleur car c’est véritablement « vital » et nécessaire de prendre ces territoires pour la survie de la race pour les 1000 années promis du Reich Allemand

Dans Mein Kampf, Hitler cite : « On ne doit pas oublier que le but suprême de l’existence des hommes n’est pas la conservation d’un État : c’est la conservation de leur race »   

lebensraum espace vital

Survie de la race

Qui dit grandes ambitions dit grands moyens. Les mesures concrètes prises par les nazis pour sécuriser leur Lebensraum démontrent le pouvoir bien réel des idées. Encore une fois, dans son deuxième livre, Hitler a écrit que l’Allemagne devrait « [concentrer] toutes ses forces sur la définition d’un mode de vie pour notre peuple en lui attribuant un Lebensraum adéquat pour les cent prochaines années ».

La survie se base aussi sur la tuerie systématique des populations polonaises, tchécoslovaques, et dans la plupart des régions qui seront annexées. Ils ne sont pas désirables dans le grand Reich Nazi, c’est donc aussi la mise en place de camps de la mort, de la Shoah de la Shoah par balle, et du vol à grande ampleur de toutes les richesses et biens des pays occupés. Pour terminer cette sanglante énumération, l’expansion allemande aurait planifié une famine massive de plus de 30 millions de personnes pour l’Est.

lebensraum espace vital

Nous pouvons y voir dans cette envie d’expansion des cibles dissimulées, comme une partie de la Russie, les pays germanophones, pays baltes et d’autres. En 1933 Hitler accède au pouvoir et beaucoup de géographes, soldats, et civils acclament la venue du « Führer » pour accomplir cette grande tâche providentielle. Ce projet de Lebensraum est l’un des éléments les plus importants de l’idéologie nazie, qui les suivra jusqu’à la fin de la fin de la guerre.

Hitler a décrété qu’ « il n’y a qu’un seul devoir : germaniser ce pays [la Russie] par l’immigration d’Allemands et considérer les indigènes comme des Peaux-Rouges ».

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