Goebbels à Genève : la haine nazie photographiée par Eisenstaedt

Histoire

Parfois, une image vaut mille mots, surtout quand la haine et la peur en ressort. J’aimerai vous partager aujourd’hui une image qui passe régulièrement dans les groupes d’histoire. Une image qui invite à réfléchir, qui émet un jugement, qui offre à son spectateur une sensation unique d’amertume, de haine et de doutes. Elle marque autant qu’elle fascine, elle fait peur comme elle peut prêter à l’étonnement : personne ne reste indifférent à cette image comme hors du temps.

Cette image que nous allons découvrir met en scène l’un des hommes d’état nazis les plus connus et les plus haineux : le Ministre de l’Éducation du peuple et de la Propagande du Reich Joseph Goebbels. Elle dépeint à travers une photographie prise par le photographe américain d’origine allemande Alfred Eisenstaedt tout le projet macabre et parfaitement organisé de la propagande nazie, de l’illusion, de l’endoctrinement par les mots, des paroles et de ce que le national-socialisme représente.

Un regard sombre, désapprobateur et totalement déplacé nous montre à quel point la haine n’est pas que verbale, elle peut être aussi physique. Alors, comment dans ce jardin d’un hôtel prestigieux à Genève durant une conférence de la Société des Nations cette image a bien pu être prise ? Quel reflet de la réalité peut-on y trouver ? Que nous dit-il du contexte de 1933, une année charnière pour l’Allemagne nazie ? Nous allons décrypter ce regard, cette posture et l’environnement a laquelle appartient cette photographie unique.

Mise en contexte de l’image

1933, l’année majeure pour le national-socialisme

Pour bien comprendre tout le contexte de cette photographie, faisons un point sur ce qu’il se passe en 1933 en Allemagne et dans le monde. Car oui, ce regard ne vient pas juste d’un avis personnel ou d’une situation qui prête à cette émotion d’énervement et de haine.

L’accession au pouvoir d’Hitler, l’incendie du Reichstag et les restrictions

Tout débute quand Hitler accède légalement à la chancellerie d’Allemagne et devient chancelier du Reich par le Président Hindenburg le 30 janvier. C’est là que tout commence à basculer en Allemagne : ça y est, le parti nazi s’ancre dans le gouvernement. Cependant, les nazis ne disposent pas encore de la majorité au Reichstag et ne peuvent pas encore gouverner à leur façon, étant tout de même le premier parti du pays. C’est alors qu’un évènement vient à nouveau remettre de l’huile sur le feu lors de l’incendie du Reichstag, le siège du parlement allemand un mois plus tard, le 27 février. Cet incendie, réalisé vraisemblablement par un ouvrier du bâtiment au chômage de nationalité néerlandaise nommé Marinus van der Lubbe, âgé de 24 ans, dépeint un évènement d’une gravité sans précédent dans un univers politique déjà très instable.

Goebbels Photo

L’évènement est très grave et lourd de conséquences pour le pays, mais Hitler et la propagande y ont vu un prétexte pour l’utiliser à des fins politiques. Cet incendie se produit à un moment crucial dans l’ascension au pouvoir des nazis qui n’est pas encore majoritaire au Reichstag à ce moment.

Il faut que le parti trouve un moyen de contrer ses adversaires politiques et par cet incendie, Hitler va pointer du doigt et accuser publiquement les communistes, à l’œuvre du très grand « complot communiste » en place contre le Reichstag et le pouvoir en exercice. Il n’est pas prouvé que van der Lubbe a agi seul, mais peu importe, un ennemi a été désigné, le jeune Néerlandais, et par ce prétexte Hitler va déclarer un « état d’urgence » en Allemagne, tout en mettant des mesures fortes pour stopper les communistes et réduire les libertés fondamentales et individuelles. Après les Juifs, les communistes feront bientôt l’objet de sévères répressions.

Une situation « d’état d’urgence »

C’est donc une combinaison gagnante pour gagner des sièges. Ils misent tout sur les élections prévues pour le 5 mars et n’hésiteront pas à tout faire pour parvenir à faire reculer les votes des partis centraux ou socialistes qui sont encore dans la bataille. La situation s’est transformée en situation « d’urgence » et à fortement aidé la volonté d’Hitler de faire signer un décret spécial au Maréchal Paul von Hindenburg réduisant encore les libertés fondamentales dans le décrit de « la protection du peuple et de l’état ».

Au-delà de cet aspect, l’impact du décret a été primordial dans la victoire d’Hitler car cela permit également l’arrestation arbitraire des dirigeants du KPD juste avant les élections, ce qui réduit considérablement les voix communistes et sociaux démocrates. En effet, cela n’a pas cessé d’augmenter et ont commis de plus en plus d’attaques contre des opposants politiques de manière générale.

Le NSDAP devient majoritaire au Reichstag, fortes répressions en Allemagne

La répression se prolongea et se durcira maintenant de plus en plus jusqu’à la victoire de circonstance du NSDAP durant les élections législatives allemandes du 5 mars 1933. Après avoir obtenu 43,91 % des suffrages (17 277180 de voix), le NSDAP est majoritaire en partie au Reichstag et peut gouverner sans consultation ou confrontation avec les autres partis du pays (KPD, les sociaux démocrates…). Mais ils ne sont majoritaires qu’en partie, car ils ont une alliance avec le Parti National du Peuple allemand (DNVP) qui leur permet de récupérer des sièges (52) leur assurant la majorité absolue (288+52 = 340 sur 324 sièges pour la majorité absolue)

Mais ce n’est pas qu’une simple élection et une simple victoire pour le parti nazi, c’est un nouveau domino qui vient de tomber vers la dictature. On notera également la célèbre photo montrant un symbolisant le passé et le présent, serrant la main d’un Hitler incarnant le présent et le futur de l’Allemagne, le respect des traditions militaires et du trône.

Goebbels Genève Eisentaedt
Bundesarchiv, Bild 183-S38324

L’Allemagne devient progressivement national-socialiste

Cette victoire sera fêtée dans une grande parade durant la journée de Potsdam le 21 mars 1933, montrant symboliquement le passage de l’ancien au nouveau gouvernement. Mais ils ne sont majoritaires que par alliance : alors faisons le point sur cette année.

  • Le NSDAP dispose de 288 sièges au Reichstag + les 52 sièges du Parti National du Peuple allemand (DNVP) par alliance politique donnant alors 340 sièges au NSDAP sur les 324 sièges pour la majorité absolue (assemblée de 647 sièges).
  • Hitler est chancelier du Reich par Hindenburg, suite à la recommandation du ministre von Papen auprès de ce dernier, pensant l’utiliser et qu’il n’allait pas avoir le cran ni la force de pouvoir gouverner : c’est tout l’inverse qui va se produire.
  • Le pays est en « état d’urgence » suite à l’incendie du Reichstag 1 mois plus tôt.
  • Les libertés fondamentales ont été très restreintes temporairement en Allemagne suite au décret de « LA PROTECTION DU PEUPLE ET DE L’ÉTAT » afin de soi-disant « protéger l’Allemagne d’un « grand plan communiste » en cours. Ces restrictions ne tomberont probablement pas.
  • Les Juifs, les communistes et les démocrates subissent de sévères répressions par le gouvernement qui les jugent comme responsable des maux de l’Allemagne.

Ouverture du camp de Dachau, premières répressions organisées

Le constat est donc sans appel : en 3 mois, l’Allemagne bascule d’un pays démocratique a un pays devant doucement dictatorial et au bord de la guerre civile. Cette situation ne peut qu’être un terreau fertile pour le national socialisme qui ne va que poursuivre ses ambitions et ses répressions contre les ennemis des nazis. On notera le 22 mars, 1 jour seulement après la journée de Potsdam, que le camp de Dachau va ouvrir, le tout premier d’une longue et macabre lignée. Ce premier camp a été créé pour « concentrer » et pouvoir coûter le moins possible à l’Allemagne. Il a aussi plusieurs objectifs, notamment le travail forcé, la détention d’« ennemis de l’État » et plus tard l’extermination massive avec tout le système crématoire (qui n’est pas sa fonction première). Les discriminations deviennent donc bien réelle et de plus en plus graves.

Hitler obtient les pleins pouvoirs le jour d’après, le 23 mars, scellant un peu plus le sort des populations persécutées et surtout des personnes juives, qui se voient contraints de partir ou de rester d’Allemagne. Les camps se sont certes pas encore totalement d’actualité ils sont déjà envisagés et sont justement pris de la bonne manière par la population, qui pensent seulement que les « dérangeants » seront redressés et se réinsèreront dans la vie allemande plus tard.

Ce n’est plus une simple affaire d’un pays, c’est une priorité assumée qui voit une méthode et une logistique spécialement conçue pour atteindre les objectifs. Les Juifs sont désormais déshumanisés, méprisés, des ennemis à abattre et est un ennemi commun par la propagande. Dès 1933, Hitler a les moyens de ses ambitions avec sa majorité au Reichstag et sa place de chancelier du Reich, ce qui va définitivement tout changer en Allemagne et bientôt pour le monde.

La conférence de la Société des Nations, Septembre 1933

Quelques mois plus tard, un sommet de la Société des Nations1 se tient à Genève en Septembre 1933. Il s’agit du 14ème sommet de la SDN et est organisé dans la ville suisse à cette occasion, qui est aussi le siège de l’organisation. On y retrouve les principaux pays d’Europe et des pays qui ne font pas partie de la Société des Nations. Le principal enjeux de ces conférences est de pouvoir assurer un traité de libre-échange et une organisation internationale pour la paix en faveur du désarmement des pays. Ils se basent sur des discussions, des pourparlers sans conflits devant mener à une paix durable, pour éviter de futurs catastrophes à l’image de la Première Guerre Mondiale.

C’est donc une grande réunion visant à assurer une stabilité en Europe – du moins éviter une autre guerre. Les réunions se voient très médiatisées au fil des années et celle de septembre 1933 n’y dérogera pas, elle aura aussi son lot de journalistes et de curieux qui continuent de couvrir les évènements mondiaux comme celui-ci.

Cette édition est d’autant plus importante, car elle marque l’année d’arrivée du national-socialisme au pouvoir en Allemagne et une période incertaine de crise économique et sociale en Europe. Les attentes sont grandes et la Société des Nations est l’évènement très attendu pour prendre la température de la géopolitique mondiale et observer les positions diplomatiques des pays qui la compose. C’est donc un évènement majeur à ne pas rater.

Alfred Eisenstaedt et les nazis

De ce constat, le magasine Life, un journal hebdomadaire américain qui est très connu à l’époque, décide de réaliser des articles et des photographies de cet évènement et de couvrir cette édition spéciale. Pour cela, Life envoie un certain Alfred Eisenstaedt, passionné de photographie, photographe professionnel depuis 1929 et photojournaliste américain d’origine allemande qui a une parfaite maitrise de l’allemand ayant fait ses études à Université Humboldt de Berlin. Il a combattu pour l’Allemagne dans l’artillerie allemande durant la Première Guerre Mondiale ou il revient blessé aux jambes.

Alfred Eisenstaedt a donc un rapport particulier avec l’Allemagne et il se fait connaitre par des célèbres photographies publiées dans de nombreux magazines européens. Il est connu aussi pour avoir couvert l’ascension d’Hitler en Allemagne, ce qui montre qu’il est plutôt bien toléré au sein des milieux d’élite et surtout aux milieux nazis de l’époque. Il a pu aussi photographier d’autres nazis avant 1933 et c’est donc sans problème qu’il peut approcher les dignitaires nazis. Avec le le magazine Life, il est le mieux placé pour pouvoir aller discuter ou prendre des clichés durant la conférence qui sauront marquer les spectateurs.

Alfred Eisenstaedt
Alfred Eisenstaedt

Le Ministre au cœur de la machine de haine nazie, Goebbels

Il fut donc missionné pour aller Genève pour cette évènement et surtout pour observer et comprendre les responsables nazis sur place. Mais il y en a un en particulier qui retiendra l’attention d’Eisenstaedt ; il s’agit du fraîchement élu au ministère de l’Éducation du peuple et de la Propagande Joseph Goebbels, en fonction depuis le 13 mars 1933 en tant que ministre.

Petit, mince et avec un franc parlé, Goebbels est membre du NSDAP depuis 1924 avec le numéro 8762, qui lui vaudra d’être dès le tout début aux côtés d’Hitler qui n’a a cette époque qu’une petite communauté dévoué à sa cause. Il accède très vite aux hautes sphères en devenant à partir de 1926 Gauleiter2 de Berlin puis ministre dès 1933. Dès lors, il est dans le cercle proche et très restreint d’Hitler, avec Himmler à la SS par exemple. Il est donc très influent dans la hiérarchie bien avant l’arrivée d’Hitler au pouvoir, mais tout va changer en 1933, quand Hitler gouverne grâce à Hindenburg qui le nomme chancelier le 30 janvier 1933.

Hitler va le garder sous son aile et Goebbels deviendra un des piliers majeurs du régime nazi. Il incarne fondamentalement la propagande et tout le processus de haine et de manipulation des masses des nazis en faveur des discriminations raciales et ethniques. Il est au cœur même de l’idéologie que prône Hitler et son ministère est profondément entrain de tourner, en 1933, tout le pays contre les populations minoritaires ou idéologiquement adverses (Juifs, communistes, sociaux-démocrates..). C’est donc dans une optique de démonstration à l’image d’un porte parole que Goebbels fut envoyé par Hitler à la conférence de la Société des Nations.

Rencontre d’Alfred Eisenstaedt et de Joseph Goebbels

Il a donc suffi qu’Eisenstaedt, envoyé par le magazine Life et Goebbels envoyé par Hitler pour que l’histoire s’écrive sans le savoir. A l’Hôtel Carlton à Genève, les 2 hommes se croisent, d’abord sans ambiguïté. Goebbels est assis dans le parc dans un costume trois-pièces sombre, Eisenstaedt en profite pour le prendre en photo. Le ministre est ravi, l’accueille chaleureusement et l’autorise à venir discuter et à le photographier.

Goebbels Genève Eisentaedt
Alfred Eisenstaedt — Time & Life Pictures/Getty Images

« Je l’ai trouvé assis, seul, à une table dans le jardin de l’hôtel. Je l’ai photographié de loin sans qu’il s’en rende compte. […] Plus tard, je l’ai trouvé à la même table, entouré de conseillers et de son garde du corps.

Eisenstaedt sur Eisenstaedt : un autoportrait (1985)

La relation entre le photographe et Goebbels semble plutôt cordiale, ils se connaissent certainement de nom et comme Goebbels est à l’aise avec les journalistes, il est plutôt jovial. Goebbels semble compatissant avec son compatriote allemand Eisenstaedt et bénéficie manifestement de sa coopération, car on le voit sourire à l’objectif sur de nombreuses photographies, insouciant, confiant. Apparemment, d’après Eisenstaedt, Goebbels ne regardait pas directement son objectif, mais quelqu’un d’autre à côté de lui.

LIFE Photo Collection | Alfred Eisenstaedt | © Time Inc.

La photographie

Puis, alors que Alfred Eisenstaedt prenait des clichés sans se soucier de quoi que ce soit, Alfred Eisenstaedt capture une nouvelle photographie.

Sur cette dernière, nous pouvons y voir Goebbels et 2 hommes derrière lui. Celui au centre, moustachu avec les bras croisés regardant la feuille, est son secrétaire particulier Walter Naumann. Quant à l’homme qui tend cette feuille, il s’agit de l’interprète d’Hitler, le Dr Paul Schmidt.3 En fond, l’environnement dispose des hommes en costume et le décor est simple, convivial et propice aux discussions d’affaires en pleine conférence de la Société des Nations.

Goebbels Genève Eisentaedt
Alfred Eisenstaedt — Bert Boerland/FlickrCC BY-NC-SA

Soudain, il m’a repéré et je l’ai pris en photo. Son expression a changé. Voici le regard de la haine. Étais-je un ennemi ? 

Eisenstaedt sur Eisenstaedt : un autoportrait (1985)

Mais cette photographie dépeint aussi un changement radical dans l’attitude de Goebbels quand ce dernier apprit sur cette feuille qu’on lui tend qu’Alfred Eisenstaedt, celui qui le prend actuellement en photo, était de confession juive. Son expression amicale d’avant a viré à la colère et la haine quand il a croisé à nouveau son regard, dépeignant toute la propagande et l’antisémitisme qu’il prône haut et fort en Allemagne. Au fond de lui la haine le ronge et cette révélation, qui ressort sur son attitude et son regard, est comme un électrochoc pour le ministre qui se fait photographier par un « untermensch », « sous-homme » selon l’idéologie nazie.

Les yeux de Goebbels ne lâcheront pas ceux du photographe, car ce dernier ne regarde pas son objectif mais légèrement au dessus. C’est pile à ce moment de découverte ou d’incompréhension qu’Eisenstaedt l’a photographié.

Décryptage de l’attitude

On remarque tout de suite toute la panoplie d’éléments qui nous permet d’affirmer dans ce seul regard toute la méfiance et le dégout qu’il ressent vis-à-vis du photographe Eisenstaedt. Il s’agit véritablement d’yeux haineux et non pas désapprobateurs qui marque tout de suite par sa dureté et par le fait que tout le corps du ministre semble figé ou tétanisé par cette simple information de l’interprète.

Cette photographie montre parfaitement toute la haine nazie et surtout la folie de celui qui fait rependre l’antisémitisme et le racisme partout en Allemagne. C’est une personnification de tout ce qu’il se passe alors en 1933 en Allemagne et des persécutions en cours et qui s’aggraveront au fil des années.

Goebbels Genève Eisentaedt

Je me suis approché et j’ai photographié Goebbels. C’était horrible. Il m’a regardé avec une expression pleine de haine. Le résultat, cependant, était une photographie beaucoup plus forte. Rien ne vaut un contact personnel étroit et un sujet impliqué, aussi désagréable soit-il.

Eisenstaedt sur Eisenstaedt : un autoportrait (1985)

Pour ce qui est d’Alfred Einsentaedt, ce regard le marqua profondément. Il fit persécuté mais il réussit à quitter l’Allemagne et à se réfugier aux Etats Unis en 1935.

Le regard de la haine

Au-delà de ce regard, c’est toute la période d’avant-guerre qui est représentée. Le début de la dictature, le début de la banalisation des actes racistes et surtout le début du réarmement progressif de l’Allemagne, contraire aux valeurs de la Société des Nations. Hitler fait quitter l’Allemagne de la SDN en octobre 1933 suite à des négociations qui n’ont pas aboutis sur des mesures globales ou favorables aux besoins de grandeur et de puissance d’Hitler.

Hitler souhaitait justement un échec à Genève pour produire un effet psychologique fort en Allemagne, pour montrer l’incapacité de la SDN de fonctionner ensemble pour répondre aux problématiques sociales et économiques de l’époque. Grâce à ça, ce dernier a pu mettre en place le réarmement et la réindustrialisation intensive de l’Allemagne en vue de préparer et de réaliser le grand espace vital « Lebensraum » rassemblant tous les pays germanophones et de soumettre les « races inférieures ».

Quelques années plus tard, la Seconde Guerre Mondiale éclate, industrialisant alors tout le processus d’extermination et de concentration des personnes juives et croyantes partout en Europe. Il fallut attendre la capitulation sans condition de l’Allemagne en 1945 pour que l’Allemagne Nazie soit décapitée et stoppée, révélant alors l’ampleur du génocide qu’ils ont causés et comment ils ont réussi à réaliser l’irréparable et l’impardonnable.

Notes infrapaginales

  1. L’ancêtre direct de l’ONU ↩︎
  2. Un Gauleiter est à l’image d’un préfet. C’est un grade politique et administratif. Il est le dirigeant (leiter) régional du parti nazi d’un Gau (district régional) ce qui donne Gauleiter. En l’occurrence, Goebbels était le dirigeant régional de Berlin. ↩︎
  3. https://time.com/3880669/goebbels-in-geneva-1933-behind-a-classic-alfred-eisenstaedt-photo/ ↩︎

Sources

  • https://time.com/3880669/goebbels-in-geneva-1933-behind-a-classic-alfred-eisenstaedt-photo/
  • https://genevemonde.ch/entries/Nlmzk5a1kPJ
  • https://fr.wikipedia.org/wiki/Soci%C3%A9t%C3%A9_des_Nations
  • https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Goebbels
  • https://www.konbini.com/arts/histoire-derriere-photo-du-regard-haineux-de-goebbels-le-chancelier-hitler/
  • https://www.levoyageur.ch/blog-posts/alfred-eisenstaedt
  • https://fr.wikipedia.org/wiki/Palais_Wilson
  • https://digital.library.cornell.edu/catalog/ss:34577324
  • https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred_Eisenstaedt
  • https://www.slate.fr/lien/70143/goebbels-le-regard-de-la-haine
  • https://joemonster.org/art/24508
  • https://artsandculture.google.com/asset/qAH9HWplOMZSzg


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