Après le Musée Mémorial de Walbourg, je vous partage ma visite du Pegasus Bridge Memorial lors de mes vacances d’été qui a été très intéressant. En effet, j’ai pris le temps cet été 2025 de parcourir la Normandie pour fouler une terre d’Histoire, une terre marquée par le sang versé et les histoires qui nous dépassent. Il m’était important de faire au moins une fois les visites de Normandie. Donc de Sainte-Mère-Eglise à Merville, je me suis évidemment arrêté au célèbre Pegasus Bridge sur ma route. Héroïque pont tenu par les parachutistes britanniques au son de la cornemuse aux premières heures du 6 juin 1944, il m’était important d’aller faire un tour du côté de ce dernier et de Bénouville.

Le musée est décomposé en 2 éléments importants :

  • Le musée Mémorial Pegasus qui commémore le pont
  • Le Pegasus Bridge qui est toujours utilisé comme pont reliant Bénouville et Ranville (en allant au musée, il est le seul endroit où passer)

Inauguré en 2000 par pas moins que le prince Charles d’Angleterre, nous allons nous nous pencher sur le musée. Ce dernier m’a très étonné par son aspect ouvert sur l’extérieur et sur les grandes ouvertures que ce dernier dispose. Nous disposons dès lors d’une vue impressionnante sur le pont, entreposé en maître devant la grande baie vitrée. Il faut compter environ 1h à 1h30 pour y faire le tour et tout lire, car la partie musée dispose d’un grand nombre d’explications et de documentations qui font la richesse du site. Contenus audios, maquettes et documents historiques y sont présents.

On y trouve a côté du pont une maquette d’un des planeurs Horsa qui se sont posés à a peine 45 mètres du pont durant l’opération Tonga, qui est assez impressionnant. On trouve aussi des canons antichars, un Char centaur IV et bien d’autres maquettes qu’on peut trouver devant comme derrière le pont.

Il est expliqué bien au début les différentes étapes ayant mené le monde dans la terrible guerre qu’est la Seconde Guerre Mondiale, les prémices de ce qui va devenir la plus grande opération d’invasion de l’histoire. Et parmi cette invasion, l’une d’entre elles qui va créer une légende, ce fameux pont Pegasus, qui reçut ce nom grâce à la 6ème division aéroportée qui a libéré le pont, permis le ravitaillement des commandos britanniques et empêché les colonnes d’assaut allemandes de remonter jusqu’aux plages. Sa libération n’a pas été simple mais dans une guerre qui ne fait pas de cadeau, le Pegasus Bridge est tout de même resté debout, comme un signe du destin.

De l’armement, des équipements, des vivres et autres consommables et moyens de survie sont montrés dans les vitrines. Cette présence apporte tout le contraste de cette libération qui était bien plus qu’une libération. C’était un musée que j’attendais particulièrement et je suis particulièrement surpris de l’impressionnant état de conservation que le pont a eu le droit : c’est un travail remarquable. On retrouve en détail le pont et toute son histoire détaillée et imagée en un seul endroit.

Ce mémorial fait continuer de vivre ce pont qui est devenu un véritable symbole de courage et de sacrifice qu’a fait preuve les premiers hommes du Débarquement ayant touché le sol français. Vive les libérateurs !

Je conseille vivement la visite du Pegasus Bridge, pour profiter d’un moment d’histoire intéressant !


En savoir plus sur Acta Equitum

Subscribe to get the latest posts sent to your email.

2 Comments

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *