cene

Cette œuvre a fait le tour du monde. La Cène est reconnue comme un chef d’œuvre de la renaissance : elle fascine les historiens comme elle intrigue le public. On va décrypter l’œuvre et y décortiquer les symboles mystérieux.. 

La Cène

L’Ultima Cena 

Le nom La Cène provient de l’Ultima Cena soit « le Dernier Repas » en italien. Peinte de 1495 à 1498,  La Cène est une fresque, peinture murale à la détempe (peinture liée sur de la peau d’animaux ou d’arbres). Elle mesure 460 x 880 cm et a été réalisée par Léonard de Vinci pour le réfectoire du couvent dominicain de Santa Maria delle Grazie à Milan (Italie), commandé par Ludovic Sforza (un duc). 

Cette peinture se trouve dans le thème très représenté de l’iconographie chrétienne (éléments symboliques pour éclairer le sens des représentations sacrées).  

Elle s’inscrit aussi dans les mouvements de la Renaissance et de la Haute Renaissance qui voit revenir tous les thèmes fondamentaux : Littérature, philosophie, art, etc.. 

C’est un exemple parfait de l’art chrétien de la Renaissance, qui illustre le verset 13 :21 de l’Evangile selon Saint Jean où Jésus, entouré de ses disciples, révèle que l’un d’entre eux va bientôt le trahir. Le tableau capture les réactions des apôtres de façon vive, montrant chacune de leurs personnalités en action

La Cène
La Cène

Contexte de l’œuvre  

Pour revenir au nom utilisé, La Cène (terme issu du latin cena : repas du soir) a été le nom donné par les chrétiens au dernier repas de Jésus. De Vinci a représenté la Cène, dernier repas de Jésus de Nazareth avec ses douze apôtres, le jeudi saint, veille de sa crucifixion et trois jours avant sa résurrection.. Il suit là une vieille tradition monastique. 

La Cène

Personnages

La Cène

Une œuvre qui bouge, parle, délivre un message 

En plus de l’animation vive des personnages, on peut également y comprendre des paroles. Généralement, la peinture illustre la parole prononcée par le Christ : « En vérité, je vous le dis, l’un de vous me livrera » et les réactions de chacun des apôtres. De Vinci utilisait ce qu’on nomme le motti dell‘anima ou mouvements de l’âme pour faire comprendre au spectateur les pensées à travers les mouvements : 

La Cène

Par exemple : « Saint Thomas sceptique tendant l’index, saint Philippe, se levant pour protester de son innocence, saint Barthélemy, indigné, appuyant les mains sur la table… » 

La Cène

Le geste du Christ met en avant deux moments. Celui de la trahison de Judas qu’il semble désigner de sa main droite le plat de Judas, et celui de l’institution du sacrement de l’eucharistie, capitale pour les dominicains : il ouvre ses bras vers le vin et le calice. 

La Cène

Interprétation du décor 

Léonard exploite le principe de la perspective centrale, géométrique. Un trou au niveau de la tempe droite du Christ correspond au point de fuite principal. Toutes les lignes de fuite ramènent au Christ afin de renforcer sa position centrale, non seulement par rapport aux apôtres mais aussi par rapport au décor. L’utilisation du trompe-l’œil prolonge le réfectoire, murs latéraux percés de portes, plafond à caissons, trois fenêtres au fond ouvrant sur un paysage lointain (Trois comme symbole de la Trinité). 

La Cène

On peut trouver énormément d’interprétation du tableau. Voilà une partie. Il reste beaucoup à explorer sur ce chef d’œuvre !  

Sources

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